Né à San Francisco en 2006, le coworking n’est pas sans rappeler les ateliers d’artistes où chacun pouvait échanger sur sa production. Dans un espace de coworking, on peut aussi échanger sur ses idées, son travail, ses compétences, ses problématiques… mais pas uniquement.
Une connexion internet, un ordinateur portable suffisent pour exercer certains métiers. Avec le numérique, les travailleurs nomades (freelance ou salariés) se sont multipliés. Du coup, le travail à distance se conjugue avec liberté, autonomie et parfois avec isolement.
Il est évident que travailler confortablement chez soi ne manque pas d’atouts (économie de temps, d’argent, horaires flexibles…). Pourtant à la longue, cette liberté si convoitée s’avère pesante. La maison devient alors prison, les réseaux sociaux virtuels ne remplacent pas les collègues, la procrastination plombe l’agenda, le méli mélo se fait entre vie privée et professionnelle…
Le télétravail aurait-il un côté obscur ?
C’est pour répondre à ces contraintes que le coworking a été créé. Avec ce mode d’organisation, les réseaux sociaux virtuels deviennent physiques. Les opportunités socio-professionnelles se multiplient. Dans un espace de coworking, on mise sur le travail collaboratif, on réseaute, on crée des synergies tout en partageant un lieu professionnel et ses charges (loyer, chauffage, eau, électricité, imprimante…).
Pas de quoi mettre le coworking dans les cases hôtels d’entreprises ni pépinières. Ici, la communauté précède le lieu. Issus d’horizons différents, les coworkers créent ensemble un écosystème hétérogène. C’est cette communauté qui insuffle l’énergie à l’espace de travail et supplante la vision tayloriste du chef qui contrôle et dynamise ses travailleurs.
Bref, le coworking regroupe deux éléments :
Ce nouveau mode de travail s’adresse à différents profils :